Suite à la découverte de deux bombes sur le chantier du futur CHU, GAELA s’est inquiété des conséquences pour la sécurité.
« Pour rappeler les obligations de la mairie, nous venons d’adresser une lettre à la Présidente de la Métropole de Nantes »

Madame la Présidente,

Notre Association GAELA, s’est ému de la découverte, à faibles profondeurs, sur le chantier du CHU, de deux bombes datant de la seconde guerre mondiale.

Si on peut dater la bombe américaine de 500kg, au 23 septembre 1943 lors du bombardement américain contre un U-Boot en escale, la bombe de 250kg, provient sans doute d’un des nombreux raids anglais sur le port. En pièce jointe, la carte des bombardements de Nantes par Paul CAILLAUD éditée en 1947. 

La découverte de ces bombes démontre que toutes les bombes n’ont pas encore explosées, et que le sous-sol de l’Île de Nantes, comme celui de Nantes doit encore en contenir. 

Le sous sol qui compose en grande partie l’Île de Nantes est alluvionnaire, et peut  contenir un nombre significatif de ces bombes, qui ont été aspirées et se sont enfoncées sans rencontrer d’obstacle suffisamment dur pour déclencher leur détonateur.

Un déminage superficiel ne saura sécuriser les lieux, et il ne serait pas souhaitable que le battage des pieux, nécessaires à la construction et à la stabilité du futur CHU, ne vienne faire exploser une de ces bombes. 


GAELA se pose plusieurs questions :

1/ La présence de bombes munitions etc.… a obligation  à  figurer dans le PLU. Celui-ci  a été récemment remis à jour. La présence de bombes y est-elle mentionnée ?

2/ En tant que présidente du Conseil de Surveillance du CHU, donc Maître d’ouvrage de ce chantier. Qu’envisagez-vous de faire dans l’immédiat pour protéger les personnes et les salariés ?

3/ Quelle possibilité de suppression de ce risque avez-vous envisagé ?, notamment dans le cadre du principe de précaution (PP) qui est inscrit dans la Constitution française à l’article 5 de la Charte de l’environnement.

 Vous comprenez certainement que GAELA est obligé de vous alerter sur ce risque potentiel important pour la sécurité de tous. Nous ne doutons pas que vous trouverez les solutions pour assumer l’ensemble  des responsabilités qui sont les vôtres.

Toutefois, une première mesure serait d’arrêter immédiatement le chantier.

N’est-ce pas  l’opportunité de réfléchir à une autre solution pour le CHU ? 

Dans l’attente de votre action,

Veuillez agréer, Madame la Présidente, l’expression de notre considération très distinguée.

Jean Claude Guyard

Président

Plan des Bonbardements

Laisser un commentaire