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Nantes : Des exilés expulsés et livrés à eux-mêmes

La maire socialiste de Nantes Johana Rolland tient ses promesses. Après les expulsions et le relogement des exilés du square Daviais, elle avait annoncé « aucune nouvelle occupation ne sera tolérée. » Ce matin, une soixantaine d’exilés, présents depuis 6 mois, furent expulsés du square Vertais.
Pour empêcher les migrants de se réinstaller ©Abderrahmane Abdelatif
Pour empêcher les migrants de se réinstaller ©Abderrahmane Abdelatif

Le square se trouve sous un pont de la voie ferrée, où les exilés avaient installés leurs tentes.

Après les expulsions, la ville a déchargé sur place des blocs de béton et gravats interdisant toute réinstallation. Les migrants expulsés se sont retrouvés à errer boulevard Victor Hugo sans aucune solution d’hébergement. Le froid qui arrive en ce début d’hiver n’a pas l’air de préoccuper la maire de Nantes.

Les migrants se sont rendus en début d’après-midi devant la préfecture sans leurs tentes détruites. Ils se sont installés devant l’entrée et rien n'indique qu'ils ne seront pas à nouveau expulsés.

La réaction du Rassemblement National

Pour le RN Nantes est "le Calais de l’Ouest".

« Ni la Ville de Nantes, qui avec sa politique d’accueil inconditionnel a créé un appel d’air, se mettant au troisième rang national des communes en termes d'accueil d'immigrés, ni l’État, ne semblent mesurer la gravité de la situation. Il y a 40 migrants qui arrivent par jour à Nantes, lesquels ne sont pas des réfugiés politiques. » « Nous n’avons ni les moyens financiers, ni les logements suffisants, pour accueillir des clandestins arrivés illégalement sur notre territoire. » Souligne le Rassemblement National.

 

Le collectif de soutien aux migrants demande que l’on arrête « la chasse aux pauvres » Ils accusent la maire de Nantes : « C'est Johanna Rolland elle-même qui pilote ces expulsions à répétition, implorant à chaque fois que les forces de l'ordre « cachent cette misère que les Nantais ne sauraient voir.»

Auteur : NG | 26/10/2018 | 1 commentaire
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Vos commentaires

#1 - Le 28 octobre 2018 à 20h46 par osef, Nantes
Habitant sur le boulevard Victor Hugo, je n'ai été témoin d'aucun migrant en errance, mais plutôt d'une escorte par une cohorte de CRS usant de leurs matraques pour les faire avancer tel un troupeau...

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