Une soixantaine de postiers de la Banque Postale en France vivent une véritable injustice. Une dizaine d’entre eux de la région nantaise sont dans ce cas. Le syndicat CGT du Centre Finanicier de Nantes alerte les médias.
« Ces collègues rattachés à un service à la pointe dans l’esprit de nos dirigeants, ont travaillé comme beaucoup de postiers au cours du confinement au printemps et sont venus tous les jours sur site avec, entre autre, l’angoisse et les craintes. Ils ont perçu une prime Covid d’environ 200 euros versée en aout à juste titre. Cette prime leur a été reprise d’office sur les salaires de novembre et décembre avec comme seule explication :
« Vous n’y avez pas droit ! » Héros au printemps comme d’autres, mais exclus de la reconnaissance à l’hiver. D’autres postiers n’ont rien eu alors qu’ils étaient eux aussi sur le pont pour assurer la continuité des services publics, mais cette situation de « déclassement du titre du héros d’hier » est jugée très méprisante par ces salariés. Le sentiment qui les anime est que « Donner c’est donner, reprendre c’est voler ».