Johanna Rolland a décidé de mettre un terme au projet d’Arbre aux hérons. En cause un budget qui a explosé de 52,4 à 80,4 M€ HT valeur 2022. « être maire, gouverner, c’est faire des choix » a estimé la maire de Nantes.

Au terme de l’instruction préalable du projet, l’avis définitif de l’État sur le marché public de réalisation et d’acquisition de l’Arbre aux hérons conduit à devoir passer plusieurs marchés, générant un surcoût important du projet. D’autre part, la hausse des coûts de construction et l’inflation depuis le chiffrage 2020, impactent également de façon importante le coût du projet. Aujourd’hui, au vu de tous ces éléments, le projet d’Arbre aux hérons passerait ainsi de 52,4 à 80,4 M€ HT valeur 2022. Cela dépasse largement les engagements pris et ne permet plus de respecter le principe fondamental d’un financement par trois tiers (Métropole, acteurs privés et autres partenaires publics) énoncé depuis le début. Cette augmentation considérable du projet doit être regardée à l’aune des urgences écologiques et sociales, encore renforcées par les événements de cet été. C’est aussi ce qui doit désormais éclairer chacune des décisions, toutes politiques publiques confondues.

C’est pour ces raisons que Johanna Rolland, maire de Nantes, présidente de Nantes Métropole, et Fabrice Roussel, 1er vice-président de Nantes Métropole ont décidé de mettre un terme au projet d’Arbre aux hérons.


" Johanna Rolland, présidente de Nantes Métropole a enfin annoncé l’abandon du projet de l’Arbre aux Hérons.

Députée de la 4ème circonscription de Loire-Atlantique et ancienne tête de liste des écologistes aux municipales en 2020, je salue cette annonce. Annonce logique au vu des contraintes juridiques, économiques et écologiques qui pesaient sur le projet.

L’Arbre aux Hérons a été un désaccord profond dans la majorité dès le mandat précédent, où les écologistes n’ont cessé de rappeler l’incohérence de ce projet face aux urgences climatiques et sociales. Son coût faramineux, son montage financier bancal et sa vision obsolète de la culture ont eu raison de lui.

Je tiens à remercier sincèrement mes collègues écologistes et citoyens de la Ville et de la Métropole de Nantes qui n’ont jamais abandonné le combat, au sein de l’institution comme en dehors.

Aujourd’hui, c’est le bon sens qui l’emporte et toute la transparence doit être faite sur ce dossier : quid des fonds levés pour le financer et de l’argent public dépensé jusqu’ici ? Cet argent public doit être redirigé vers des projets d’utilité sociale et environnementale au service des habitant·e·s de notre Métropole comme nous le demandons depuis le début : rénovation énergétique, crèches, écoles ou encore construction de logements sociaux."

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